mercredi 25 mai 2011

poéme de l'amour 22


Ah ! j’avais bien raison de craindre
Le mol printemps et sa douceur !

— Le beau soir tiède a ta tiédeur.
Tout est humain, tout semble peindre,
Par l’azur, le rêve, l’odeur,
Ta personne.
Dans le silence
Envahissant, mouvementé,
De ce soir proche de l’été,
C’est ta grâce qui se balance.
Et le vent chaud sur le chemin
— Ô désir ! mémoire ! espérance ! –
À la vive et secrète aisance
Des belles veines de tes mains…

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