- Ah ! j’avais bien raison de craindre
- Le mol printemps et sa douceur !
- — Le beau soir tiède a ta tiédeur.
- Tout est humain, tout semble peindre,
- Par l’azur, le rêve, l’odeur,
- Ta personne.
-
- Dans le silence
-
- Envahissant, mouvementé,
- De ce soir proche de l’été,
- C’est ta grâce qui se balance.
- Et le vent chaud sur le chemin
- — Ô désir ! mémoire ! espérance ! –
- À la vive et secrète aisance
- Des belles veines de tes mains…
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