Les mots que tu me dis ne comptent pas beaucoup,
Mais si j’ai confiance en toi,
C’est pour ce mouvement du visage et du cou
D’une tourterelle qui boit.
Tes projets quelquefois sont obscurs et divers,
Pourtant jamais tu ne te nuis ;
Ton souffle dans l’espace attiédirait l’hiver,
Ton rire est le croissant des nuits.
Je ne puis m’abuser alors que tu me plais :
Que peux-tu prendre ou bien donner,
Puisque l’étonnement dont mon cœur se repaît
Est de songer que tu es né ?…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire